La société très secrètes des sorcières extraordinaires

Franchissez les portes de la Maison de Nulle Part et laissez-vous envoûter…

Mika Moon a toujours – enfin, presque toujours – respecté trois grandes règles. Cacher sa magie (dans les vidéos qu’elle poste en ligne, elle fait juste semblant d’être une sorcière). Faire profil bas (après tout, qu’est-ce que 14 000 abonnés ?). Et rester à l’écart des autres sorcières (sauf à l’occasion de leur sacro-sainte réunion trimestrielle). La jeune femme a donc pris l’habitude d’être seule et a même passé le plus clair de sa vie d’adulte à déménager en prenant garde de ne jamais s’attacher à qui que ce soit.

Un jour, pourtant, elle reçoit une intrigante offre d’emploi : devenir la professeure particulière de trois jeunes sorcières dans une mystérieuse propriété du Norfolk baptisée la Maison de Nulle Part. Et voilà qu’en un coup de baguette magique (et contre toutes les règles élémentaires de sorcellerie), elle se retrouve bientôt mêlée aux secrets de ses quatre hôtes, aussi excentriques qu’attentionnés. Parmi eux, Jamie, bibliothécaire irlandais grincheux mais contre toute attente attirant, est prêt à tout pour défendre ses trois petites protégées. Or, à ses yeux, la nouvelle venue est une menace – une menace incroyablement irritante…

Alors que Mika commence enfin à s’ouvrir aux autres, l’idée d’avoir trouvé une famille – une vraie –, et peut-être même plus, fait peu à peu son chemin dans son esprit. Mais la magie est imprévisible… et si toute cette histoire n’était qu’une bombe prête à exploser ?

J’espère que vous allez bien ! Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de La société très secrète des sorcières extraordinaires écrit par Sangu Mandanna et publié chez les éditions Lumen. Je remercie infiniment la Maison d’édition ainsi que Babelio qui m’ont envoyé le livre suite à l’opération Masse Critique.

Ce qui m’a convaincu de le lire, en premier lieu, ce sont tous les avis positifs que j’ai lus à son sujet et j’avoue avoir été influencée par eux. Je dois dire qu’une fois lancée dans ce récit, j’ai compris pourquoi il avait eu un tel succès auprès des lecteurs et des lectrices.

La société très secrète des sorcières extraordinaires est une lecture parfaite à lire lorsque les feuilles tombent des arbres, que la chaleur du soleil d’été laisse place au soleil blanc d’automne, et lorsque l’on ressort les plaides et les chocolats chauds. Vous l’aurez compris, il s’agit d’un roman très cosy, automnal, sans prise de tête et qui va vous faire passer un excellent moment auprès des personnages intégrant un univers magique, prenant et original.

« Aimer quelqu’un et s’en laisser aimer, c’est comme sauter dans le vide. C’est fermer les yeux et se laisser tomber dans un précipice en espérant s’envoler plutôt que de s’écraser au sol »
– La société très secrète des sorcières extraordinaires, Sangu Mandanna, p. 335.

À travers cette lecture, on va découvrir un roman où les sorcières existent et se cachent des autres. De cette volonté, certaines sorcières vont en souffrir et de nombreux sujets, qui peuvent faire écho en nous, vont en ressortir. Je mettrais, principalement, en avant la solitude qui prend une grande place dans cet univers ; mais on va également aborder, en parallèle, beaucoup d’autres sujets comme le lien familial au-delà du sang, de la confiance, du rejet, etc.

On se plonge avec facilité dans ce roman où chaque protagoniste est incroyablement attachant ; que ce soit les enfants en passant par les animaux, ou encore les adultes. Chacun de ces êtres est construit de sorte à ce que l’on soit touché par eux et par leur personnalité unique qui nous fera sourire. Les personnages, comme Mika, les jeunes sorcières ou les habitants du cocon décrit, vont nous faire fondre de bonheur par la construction found family intégré. De ce point de vue, évidemment, nous savons comment le récit va se terminer, mais ce n’est pas pour autant que l’on va être déçu… Dans mon cas, j’ai été agréablement surprise par la fin que je n’ai pas vu venir !

« Elle en avait assez d’avoir peur. Elle en avait assez de laisser aux autres le pouvoir de la faire se sentir toute petite, bizarre et anormale »
– La société très secrète des sorcières extraordinaires, Sangu Mandanna, p. 354.

Ce livre est une dose de bonheur et d’apaisement en intraveineuse, qu’importent vos goûts littéraires. C’est pourquoi, je vous recommande sans problème de découvrir ce roman qui est un coup de cœur tout doux, telle une peluche, sans aucun doute.

Et vous, avez-vous lu ce roman ? Qu’en avez-vous pensé ? Sinon, vous comptez le découvrir ? Dites-moi tout !

À bientôt,

Jess